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Студентка Татьяна Ивахнина стала победителем престижного конкурса в номинации «Россия и Франция на перекрестке эпох». Поздравляем!

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***В рамках проведения 2010 года «Франция – Россия» и «Россия – Франция» газетой «Французский язык» (г. Москва) был объявлен конкурс для учащихся старших классов и студентов вузов “France – Russie: les années croisés”.
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Конкурс проводился по следующим номинациям:
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1.    «Россия – Франция: взаимодействие культур» (исторический или культурологический аспект),
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2.    «Я хотел бы жить и умереть в Париже» (литературное эссе),
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3.    «Россия и Франция сегодня» (анализ сотрудничества),
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4.    “Mon amie la langue française” (лингвистическое исследование),
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5.    “Je vous salue, ma France” (путешествие по Франции).
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Жюри оценивало оригинальность и качество представленных материалов и уровень французского языка.
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Студентка 4 курса факультета «Перевод и переводоведение» Татьяна Ивахнина стала победителем конкурса в номинации «Россия и Франция на перекрестке эпох»  и награждена дипломом издательского дома «Первое сентября»  газеты «Французский язык».
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Сегодня мы предоставляем возможность читателям газеты познакомиться с авторскими материалами победителя.

La Russie et la France aujourd’hui: les recherches de la Vérité

***Les siècles passent sans apprécier la vie humaine, brève et insignifiante en comparaison avec la fuite du temps. Il nous reste de vieux bâtiments, de vieilles ruelles dans les dédales des villes grandes et petites, fameuses et modestes, russes et françaises...Y a-t-il une toute petite chose russe au pays de l’Amour ? Y-a-t-il une toute petite chose française au pays du Сourage ? Cherchons-les, donc, et voyons les liens forts qui ne cèdent jamais aux heures et aux siècles…

***J’habite une ville russe pas grande, mais fière de son passé ! Novorossiysk a bien résisté les troupes fascistes pendant la Grande Guerre nationale, mais c’est une des pages les plus tristes de l’histoire russe à part, sans oublier Léonide Brejnev, la Petite terre héroïque ! Je propose de passer dans les années quatre-vingts du XIX-ème siècle et faire notre connaissance avec le baron Charles Louis de Freycinet (1828—1923), qui a choisi Novorossiysk comme filiale de la société d’actions « Russky Standart Petrolium Company ».

***Charles-Louis de Freycinet était une personnalité extraordinaire : ingénieur entrepreneur, écrivain, académicien et, après tout, homme d’Etat connu à tout le monde. On le charge des Affaires étrangères en 1888, et ministre de Freycinet gagne immédiatement du respect des Français par sa politique juste et progressive. Il s’occupait des problèmes de l’importation du pétrole et prévoyait clairement les possibilités infinies de Novorosiysk.

***Sur le territoire désert derrière les rives escarpées de la rivière Tsémess on voit aujourd’hui les grands bâtis de la distillerie de pétrole « Russky Standart ». Les amarrages reçoivent des pétroliers, le chemin de fer liant Novorossiysk à Ekatérinodar (Krasnodar actuel) est construite grâce aux investissements de Charles-Louis de Freycinet, le ministre français, qui a pu aviser le potentiel industriel d’une ville minuscule au sud de la Russie.

***Le bourg de « Standart » est devenu le centre d’affaires de Novorossiysk. En 1905, on y a édifie l’hôtel « Francia » (« La France ») et un de prémiers cinémas sur le territoire de la région du Kuban ! A présent, une partie essentielle de Novorossiysk appartient aux années de la prospérité et des perspectives. Le « Standart » n’est plus considéré purement français, on a presque oublié ses origines et la contribution de Freycinet. Mais la Vérité de l’histoire reste là aujourd’hui : ma ville natale est à demi française même si ses habitants n’ont jamais entendu le nom du ministre ingénieur et ne se sont jamais intéressés à la fondation de la grande distillerie de pétrole, une des usines de l’importance fédérale.


***Le bourg d’Abrau-Durso, situé tout près de Novorossiysk, est bien connu en Russie et même à l’étranger. On y produit du vin délicat de haute qualité. Mais saviez-vous, que le prémier tirage de ce vin fameux était produit par les champanistes français en 1896 ? Peut-être, c’est pourquoi le vin de luxe goûte si bon.

***Quand on cherche des traces de la Vérité, on étudie les édifices et les entreprises, les rues et les choses matérielles. Les biographies des habitants de ces rues et édifices peuvent donner un goût de sentiment à nos recherches, mais nous savons qu’il n’y a pas d’émotion dans la Vérité. Nous aimons beaucoup la civilisation française, mais cet amour ne nous approche pas de la France réelle. C’est pourquoi dans nos vies quotidiennes, nous rêvons de trouver la France en Russie – ou la Russie en France. La rue Pierre le Grand à Paris, le  boulevard de Sébastopol , le « Panthéon russe de Paris » à Sainte-Geneviève-des-Bois gardent résolument leurs liens avec la Russie.

***Sans doute, je voudrais un jour visiter la France – pas pour trouver des traces russes, mais pour me plonger dans la civilisation française. En tout cas, même si je n’avais pas de telle occasion, je serais bien satisfaite de jouir des fragments de la France tout petits, mais essentiels pour ma ville. Car il n’y aurait pas de France d’aujourd’hui sans la Russie, et il n’y aurait pas de Russie d’aujourd’hui sans la France!

les recherches de la Vérité

Les siècles passent sans apprécier la vie humaine, brève et insignifiante en comparaison avec la fuite du temps. Il nous reste de vieux bâtiments, de vieilles ruelles dans les dédales des villes grandes et petites, fameuses et modestes, russes et françaises...Y a-t-il une toute petite chose russe au pays de l’Amour ? Y-a-t-il une toute petite chose française au pays du Сourage ? Cherchons-les, donc, et voyons les liens forts qui ne cèdent jamais aux heures et aux siècles…

J’habite une ville russe pas grande, mais fière de son passé ! Novorossiysk a bien résisté les troupes fascistes pendant la Grande Guerre nationale, mais c’est une des pages les plus tristes de l’histoire russe à part, sans oublier Léonide Brejnev, la Petite terre héroïque ! Je propose de passer dans les années quatre-vingts du XIX-ème siècle et faire notre connaissance avec le baron Charles Louis de Freycinet (1828—1923), qui a choisi Novorossiysk comme filiale de la société d’actions « Russky Standart Petrolium Company ».

Charles-Louis de Freycinet était une personnalité extraordinaire : ingénieur entrepreneur, écrivain, académicien et, après tout, homme d’Etat connu à tout le monde. On le charge des Affaires étrangères en 1888, et ministre de Freycinet gagne immédiatement du respect des Français par sa politique juste et progressive. Il s’occupait des problèmes de l’importation du pétrole et prévoyait clairement les possibilités infinies de Novorosiysk.

Sur le territoire désert derrière les rives escarpées de la rivière Tsémess on voit aujourd’hui les grands bâtis de la distillerie de pétrole « Russky Standart ». Les amarrages reçoivent des pétroliers, le chemin de fer liant Novorossiysk à Ekatérinodar (Krasnodar actuel) est construite grâce aux investissements de Charles-Louis de Freycinet, le ministre français, qui a pu aviser le potentiel industriel d’une ville minuscule au sud de la Russie.

Le bourg de « Standart » est devenu le centre d’affaires de Novorossiysk. En 1905, on y a édifie l’hôtel « Francia » (« La France ») et un de prémiers cinémas sur le territoire de la région du Kuban ! A présent, une partie essentielle de Novorossiysk appartient aux années de la prospérité et des perspectives. Le « Standart » n’est plus considéré purement français, on a presque oublié ses origines et la contribution de Freycinet. Mais la Vérité de l’histoire reste là aujourd’hui : ma ville natale est à demi française même si ses habitants n’ont jamais entendu le nom du ministre ingénieur et ne se sont jamais intéressés à la fondation de la grande distillerie de pétrole, une des usines de l’importance fédérale.

Le bourg d’Abrau-Durso, situé tout près de Novorossiysk, est bien connu en Russie et même à l’étranger. On y produit du vin délicat de haute qualité. Mais saviez-vous, que le prémier tirage de ce vin fameux était produit par les champanistes français en 1896 ? Peut-être, c’est pourquoi le vin de luxe goûte si bon.

Quand on cherche des traces de la Vérité, on étudie les édifices et les entreprises, les rues et les choses matérielles. Les biographies des habitants de ces rues et édifices peuvent donner un goût de sentiment à nos recherches, mais nous savons qu’il n’y a pas d’émotion dans la Vérité. Nous aimons beaucoup la civilisation française, mais cet amour ne nous approche pas de la France réelle. C’est pourquoi dans nos vies quotidiennes, nous rêvons de trouver la France en Russie – ou la Russie en France. La rue Pierre le Grand à Paris, le  boulevard de Sébastopol , le « Panthéon russe de Paris » à Sainte-Geneviève-des-Bois gardent résolument leurs liens avec la Russie.

Sans doute, je voudrais un jour visiter la France – pas pour trouver des traces russes, mais pour me plonger dans la civilisation française. En tout cas, même si je n’avais pas de telle occasion, je serais bien satisfaite de jouir des fragments de la France tout petits, mais essentiels pour ma ville. Car il n’y aurait pas de France d’aujourd’hui sans la Russie, et il n’y aurait pas de Russie d’aujourd’hui sans la France !